Ottawa et Gatineau, le dimanche 4 mai.


En route pour Ottawa. On quitte la grande cité américaine, direction le Québec.

A quatre heures de train de Toronto, Ottawa est une capitale historique. Les bâtiments administratifs et politiques surplombent majestueusement la rivière ontarienne, large comme deux à trois fois la Seine. Signe d’une croissance économique, les immeubles de verre côtoient les monuments de pierre. De l’autre côté de ladite rivière, Gatineau présente plus d’humilité. Outre l’imposant musée des civilisations, quelques maisons observent la grande capitale.

A Gatineau, on commence à parler en français. L’accent québécois nous amuse. Aucun anglicisme n’est souhaité ici. Il vaut mieux privilégier une expression française. On réapprend à utiliser notre langue en chantant. La sympathie des habitants nous donne confiance.

A voir dans cette petite ville : son musée des civilisations. Dans une promenade pédagogique, de nombreuses mises en scène nous expliquent les richesses ethniques du Canada. On comprend mieux l’ouverture d’esprit des canadiens. L’acceptation des uns et des autres est ancrée dans les gènes depuis des centenaires.

Gatineau, c’est aussi le point de départ d’une visite du parc du même nom. La voiture y est ici indispensable. De belvédère en lacs, le parc offre des paysages et vues magnifiques.


Mont-Tremblant, le lundi 5 mai.


C’est parti ! Du parc du Gatineau, prendre la route 150 puis la 323… Plus facile à dire qu’à faire. Aucune direction n’est réellement indiquée, seuls les numéros de route nous guident. Ils sont parfois annoncés au dernier moment. Ce n’est pas vraiment un problème dans les campagnes. Le peu de croisement ne nous induit pas en erreur. Mais dans les villes, c’est une toute autre affaire. On a vitre fait de prendre une mauvaise route et dix bons kilomètres sont souvent nécessaires pour s’en rendre compte.

A Saint-Jovite, nous prenons place dans une maison d’hôte sympathique, accueillis remarquablement par Chantal, son petit-fils, de deux ans, et les deux toutous, Taz et Fernande. La ville est un point de départ pour le parc du Mont-Tremblant et son village du même nom, construit en cinq ans apparemment, de toute beauté, près pour accueillir les hordes de touristes, reliés directement à New York par avion. Quelques cartes postales montrent des couleurs d’automne enchanteresses où toutes les couleurs du feu sont présentées, du rouge flamboyant au vert pétant.

En cette saison, les bourgeons n’ont pas encore éclos et seuls les pins apportent un peu de couleur.

L’hiver a été très enneigé cette année et les mètres de neige peinent à fondre. Le parc est en parti fermé et les sentiers pas encore tout à fait déblayés.

Il semble que la station de ski du Mont-Tremblant ne connaisse pas de difficulté d’enneigement, de novembre à avril tout du moins.

Les distances ne sont décidément pas les mêmes au Canada qu’en France.
De Saint-Jovite, il nous faut un quart d’heure pour atteindre la station du Mont-Tremblant à bonne allure et une bonne trentaine d’autres pour atteindre l’entrée du parc.

Une petite visite d’une cabane à sucre s’impose.
Intéressant, tant par les processus que l’adéquation de l’environnement.
Quelques 1200 érables suffisent à produire 3600 litres de sucre par an, dans des méthodes encore traditionnelles. Chaque arbre fournira près de 120 litres par saison, pendant 40 jours, desquelles ont tirera 3 litres après chauffage. La température joue ici un rôle crucial, un peu moins de 0°C, laquelle emprisonne la sève. Le phénomène climatique permet de récupérer le précieux liquide le jour au gré des fontes, à tout juste quelques degrés au-dessus de 0.

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