Tadoussac, le samedi 10 mai.


Tadoussac est un petit village sympa sur la baie Sainte Catherine et aussi un point de départ pour la visite des baleines.
Merci à Mariko de nous avoir laissé entendre que quelques touristes en ont vu au plus près. Du coup, ma femme ne tient plus ! Et je n’ai plus aucun espoir de la décourager d’effectuer cette visite. Nous partirons donc demain en bateau pour observer quelques dos et souffleries. Espérons que de nombreux aient anticipés notre venue précoce. Ce serait bien qu’ils n’aient pas attendu la saison, eux aussi.

Après-coup.
C’est fait. Nous aurons la chance d’apercevoir les deux baleines actuellement présentes dans la baie. Une des plus petites baleines d’abord, le rorqual, qui n’a pas pour habitude de montrer sa queue mais sa seule nageoire dorsale. Un Béluga ensuite, la baleine blanche qui a élu domicile dans les parages.
Ok, ce n’est pas exceptionnel. A chaque fois on s’attend à les voir plus intensément.
Mais le spectacle d’une baleine curieuse et venant nous rendre visite est toujours fascinant.

J’aurais quand même été davantage séduit par la courte visite du fjord de Saguenay. C’est vrai qu’il déploie mille richesses quand on l’explore en bateau.

On aura aussi sympathisé avec l’assistant du capitaine, rencontré au bar du coin, marin depuis plus de dix ans, amoureux de son métier et ayant exploré les mers du grand nord. Ils sont décidément vraiment sympas ces québécois, toujours prêts à échanger un peu.

Le temps passe et nous sommes pressés de quitter le bar pour nous rendre à la cabane à frites du coin. Rater l’heure du repas en cette saison peu touristique nous contraindrait à le sauter. 19h30 : l’heure limite à ne pas dépasser pour manger.


Saint Joseph de la Rive, le lundi 12 mai.


Depuis Tadoussac, nous fonçons dans le Charlevoix au parc des hauts jardins. Un sentier est ouvert et c’est déjà ça. On comprend vite la fermeture des autres sentiers. Mi-hiver, mi-été, nous marchons sinon dans l’eau issue de la fonte des neiges, dans une neige encore haute d’un bon mètre et à moitié décomposée. Pas facile donc ! Mais le chemin vaut le détour. La traversée de feuillus alors dégarnis,- que cela doit être beau en été !- permettant une observation exceptionnelle sur les rocheuses, mène vite à un lac gelé. Les oiseaux recomposent vite leur nid. Ils ne sont aucunement effrayés par notre passage, trop pressés de revivre après un rude hiver.

Petit passage dans la baie Saint-Paul et grand repas dans cette ville gastronomique. Nous partons repus pour une petite auberge plongée encore dans la fin du XVIIIème / début du XIXème siècle.

Le village de Saint-Joseph de la Rive est aussi resté dans un autre temps. Dans notre auberge du jour, notre nouvel hôte, Dave, nous présente fièrement chaque pièce et nous conte leur histoire. Le bois craque partout sous nos pas.

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