Québec, le mardi 13 mai


On comprend vite pourquoi la région a pris le nom de cette ville. Nous n’avons prévu de passer qu’une nuit à Québec, peut-être à tord. Essayons d’optimiser le temps. Tant pis si nous arriverons en retard sur Montréal. Tant pis si la nana à l’accueil de l’hôtel, trop pressée de rentrer chez elle le soir, nous recevra comme des chiens. Ce sera bien la première fois qu’on se fait traiter comme cela sur le Québec. Elle n’aura pas oublié de prélever les montants de la chambre. On restera calme pour l’instant. Nous ne sommes pas là. Nous sommes à Québec, suivant le parcours que notre hôte nous a proposé.

Voilà une ville sortie tout droit des XVIIème et XVIIIème siècles. Nous traversons le quartier Champlain qui tire son nom du navigateur qui a permis la construction de la ville, posant la première pierre en 1608. On se croirait ici dans une veille Europe.

Ce qu’il y a de remarquable, c’est que cette cité n’en est pas réduite à une ville-musée. L’ensemble des bâtiments construits jadis sont encore en activité. La colline parlementaire porte bien son nom, le château est devenu un hôtel, la citadelle accueille encore un bataillon militaire. (On reconnaitra au passage la bravoure dont l’armée a fait preuve, remerciant la 22ème… pour avoir participé activement à la libération de la France pendant les deux guerres mondiales).

A Québec, il fait bon flâner dans la basse ville pour y déguster un excellent fromage (le mi-carême et le pied de vent sont excellents) dans une des innombrables caves à vin. Un délice alors que le soleil frappe fort ce jour.

La citadelle, recouverte d’herbe, pour des raisons de camouflage promet justement des séances de bronzage et les habitants ne s’y trompe pas. On est loin de la fraicheur des jours précédents. La saison est belle et bien en train de débuter.

Nous aurons bien itinéré ce jour en finissant par la haute ville, pouvons bien profiter de l’internet que la municipalité offre aux touristes avant de partir effectivement tardivement pour Montréal.


Montréal, le jeudi 15 mai.


Dur de comprendre la logique dans cette ville. On sera arrivé par l’autoroute, aura eu la plus grande difficulté à rentrer dans la ville, avant de rater le panneau de la plus haute importance, qui nous aurait obligé au dernier moment de traverser deux voies de circulation pour sortir, et nous aurons finalement continué sur l’autoroute pour sortir de la ville de bien trop nombreux kilomètres plus tard…. Rrrrh !
Décidément, j’ai le plus grand mal à conduire au Canada.
Demi-tour et rebelote.
Nous trouvons notre hôtel et rendons notre voiture au loueur.

Montréal tire son charme de la juxtaposition de l’ancien et du moderne en dépit de tout plan d’aménagement du territoire.
Les églises et cathédrales juxtaposent les gratte-ciels.

Au premier abord, on aurait l’impression qu’elle est plus imposante que Toronto.

Une traversée de la ville s’impose. Nous trouvons facilement nos repères et retrouvons une vieille connaissance qui a migré sur le Canada il y a des années. C’est un plaisir de la voir désormais mère d’un beau garçon. Nous sommes conviés le soir à souper avec eux et rentrons aux dernières heures actives de métro, ayant même dans la précipitation, oublié de les remercier comme i se doit pour leur accueil.

Ce sera partie remise, une autre occasion de revenir peut-être à une saison plus propice, pendant un hiver rigoureux ou un plein été.

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