La Paz, le mardi 1er octobre.
Considérant un bateau matinal et un bus tardif, il nous aura fallu plus d’une demi-journée pour atteindre La Paz. C’est d’autant plus affligeant que ce léger temps de transports nous pousse à prendre conscience d’un retour prochain et plus particulièrement d’un bus de quarante heures de La Paz à Santiago. Dores et déjà, dorénavant, nous amorçons notre retour. Quel dommage !
Vendeur ambulant, La Paz Stand, La Paz
La Paz, le mercredi 02 octobre.
La Paz fournit l’ensemble des produits et objets du pays et, ce, à des prix attractifs. Et incontestablement, le plus grand profit que nous tirerons ne sera pas de flâner entre les boutiques, de chercher le produit d’exception parmi la multitude proposée, mais bel et bien de goûter une dernière fois à la gentillesse de cette population. D’ailleurs, à y réfléchir, nous n’avions pas perçu un tel sentiment de gentillesse. Est-ce donc les sacs que nous portons qui le leur procure ?
Viña del Mar, le vendredi 04 octobre.
40 heures de bus.
Rien à dire, à part que… L’avion aurait peut-être été le bienvenu.
Viña del Mar, le dimanche 06 octobre.
Après trois semaines boliviennes, le Chili s’apparente indiscutablement à la France. Son développement est en beaucoup de points similaires. Quel dommage néanmoins de constater un laisser-aller. Dans l’ensemble, les intérieurs nous semblent souffrir de l’absence de quelques signes d’hygiène et les extérieurs manquent, pour la plupart, de travaux de rénovation.
Quant à la nourriture, elle continue de nous insatisfaire. Le Chili offre, bien que possédant tous les produits nécessaires, une alimentation bien trop grasse à notre goût. L’américanisation guturale (excessive) présente de loin les produits les moins écoeurants… C’est tout dire !
L’heure du départ
Quoi qu’il en soit, si nous regrettons l’alimentation bolivienne, nous ne sommes pas moins très satisfaits de retrouver le développement et l’organisation chilienne, l’extrême gentillesse de sa population, de pouvoir nous accoutumer avant l’heure, à notre quotidien français.
De plus, Viña del Mar et Valparaiso auront tenu leur promesse, nous permettant de nous ressourcer. Les collines avantageuses et bien meublées offrent de belles promenades. Quelques plages, non loin du centre ville, permettent une sieste…
Mission accomplie.
La quarantaine d’heures de bus antérieure est digérée. Nous sommes prêts à rentrer.