Luang Prabang, le mardi 16 octobre.


Dame nature n’aura pas été de la partie. Serait-ce un coup de froid que j’aurais chopé durant mon petit trek de dimanche ? Ou un fruit shake malheureux ? Toujours est-il que je n’ai pu prendre le chemin que bien tardivement ce jour. J’ai quand même pu me rendre au Vat Thamman Thauyalan pour retrouver Bounthoune, rencontrer ses amis étudiants, lui présenter l’association Thanaka. Peut-être pourrait-t-il naître un projet sur le Laos, qui sait ?

Je ne me rappelle pas dans mes souvenirs que le Laos disposait d’autant de ressources. Elles semblent inépuisables. Où que je puisse me rendre, il me faut à un moment ou l’autre prendre un bateau, observer de part et d’autre du coup une jungle luxuriante et m’y enfouir même un bref instant pour atteindre mon but. Je crois qu’il faudrait cent ans pour venir à bout de ce pays, pêcher les milliers de sites exceptionnels qu’il réserve.

A à peine trente minutes de Luang Prabang, les chutes de Tat Sae font partie de ces sites d’exception. Celles de Kuang Si avaient déjà marqué mes esprits mais n’ont rien de comparable avec Tat Sae. Ici, elles s’écoulent sur près de trois kilomètres – c’est ce qu’un laotien m’a affirmé mais je n’ai pu vérifier, n’en ayant parcouru qu’un seul. Toujours est-il qu’une multitude de bassins naturels se sont formés, offrant une eau très rafraichissante aux personnes qui se donnent la peine de l’atteindre. A l’écart, le bruit des insectes et oiseaux baigne le voyageur isolé dans une atmosphère saisissante. Espérons que ce site soit préservé le plus longtemps possible !

Pour ma dernière journée au Laos, je crois qu’il me faut dire au revoir à chacune des personnes que j’ai pu rencontrer, de Pengh sur le marché du soir qui ne parle pas un seul mot d’anglais et que le seul sourire permet de se faire comprendre à Khua, le gardien de ma guest house, le gardien des jours heureux.

Ce sera à nouveau une déception de quitter ce pays, et une joie de l’avoir à nouveau visité et de pouvoir à coup sûr le voir et le revoir encore.


Bangkok, le mercredi 17 octobre 2007.


Petite déprime ce soir. Elle est révélatrice des bons moments passés et non encore assimilés. Rien de grave, que du bonheur !
Je côtoierai encore un peu les habitants de cette ville en perpétuelle croissance.

Bangkok n’aura jamais fini de m’étonner. Son hétérogénéité dans tout, des quartiers baba-cool aux moals de Siam Square, quartier le plus moderne qu’il m’ait été donné de voir…

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