Au sommaire : après coup, articles à consulter.

« Que du bonheur ? », m’avait-on déjà laissé entendre, alors que je remplissais mon premier bulletin d’adhésion à l’association Thanaka !

Deux années se sont écoulées depuis ! Deux années à partager les pérégrinations de quelques membres fondateurs, amoureux d’Asie et soucieux de voyager « utile ». Deux années pendant lesquelles j’ai apporté de petites briques à l’édifice et ainsi contribué à ma façon à ce que les projets humanitaires que l’association développe puissent perdurer, principalement deux centres d’accueil pour enfants défavorisés au Népal.

Et voilà comment, de fil en aiguille et en toute logique, je me retrouve cette année parti pour le Népal, pour que je puisse voir de mes propres yeux les deux orphelinats.

C’est aussi pour moi, une fantastique occasion de retrouver ce petit coin du monde qui m’est si cher, ce petit coin d’Asie que je n’ai pas côtoyé depuis plus de quatre ans, ce petit coin qui ne présente peut-être pas toujours des paysages à couper le souffle – encore qu’il ne faudrait pas que je m’avance trop sur ce sujet, le Népal promettant mondes et merveilles en la matière -, mais en toute circonstance un peuple attachant d’humilité, donneur de sourire en toute occasion.

Après coup

Terre promise pour les trekkeurs, le Népal semble aussi un berceau pour nombre de courants spirituels. J’y ai tout d’abord retrouvé l’hindouisme et son apparent « je m’en foutisme ». J’ai retrouvé l’attachant bordel du sous-continent voisin. Je me suis laissé envahir par son oppression sensitive. Au Népal, j’ai découvert un courant bouddhiste sensiblement différent, semblant plus proche de sa source. J’ai été charmé par ses adeptes, leur sagesse, leur quiétude.

Ensuite, j’ai découvert une des plus belles cités qu’il m’ait été donné de voir : Bhaktapur. Posée sur un dédale de pavé, parée de briques rouges, percée d’étroites ruelles, la ville promet des merveilles à ceux qui osent s’y perdre un peu de temps…

Enfin et surtout, j’ai trouvé bien entendu ce que j’y étais venu chercher… Deux grandes familles reconstituées qui s’épanouissent… « Que du bonheur ! », me disait-on ? On ne croyait alors pas si bien dire.

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